تونس عاصمة الرقص

Tunis Capitale de la Danse

تونس عاصمة الرقص

"LIBRE DANS SON CORPS ! LIBRE DE DANSER ! DANSER, C’EST RÉSISTER"
 

 

Dans sa ligne éditoriale initiale, et sa programmation, Syhem Belkhodja Directrice artistique de Ness El Fen, a préparée dès décembre 2014, cette 14ème édition de Tunis capitale de la danse était dédiée aux nouvelles technologies et à leur rapport-apport à la danse contemporaine. 

Mais les graves évènements qui ont secoué notre actualité en ont décidé autrement. C’est dire combien la danse, comme tous les autres moyens d’expression artistique,  la création en général, ne peuvent se concevoir et s’exercer qu’en résonnance avec les clameurs et bouleversements des temps présents.

D’où la nécessité de reconsidérer les choses au prisme de la nouvelle donne qui s’impose à nous désormais ; la nécessité, donc, de réarticuler notre action, notre réflexion compte tenu des priorités, de l’heure, de leur caractère d’urgence.

Face à la situation difficile qui est la nôtre, confrontés aux forces du mal qui redoublent de violence et de barbarie, nous n’avons d’autre alternative que de continuer à résister et à nous battre. Dès le départ, nous avions fait de la danse une arme. Nous persistons et signons dans cette voie, la danse, arme vivante, belle, rebelle, indestructible.

D’où la particularité de cette programmation entièrement consacrée à la création tunisienne, dans tous ses états. Il s’agit de brosser un tableau aussi représentatif que possible, de la production actuelle ; d’offrir toute la visibilité souhaitable aux oeuvres, de faire découvrir, connaître et reconnaître cette nouvelle génération de chorégraphes qui est en train de reprendre le flambeau de ses aînés.

Comme de coutume, et à l’instar de la communauté mondiale, nous célébrons, le 29 avril,  la Journée Internationale de la danse, en partenariat avec la représentation  du CID-UNESCO à Tunis, dirigé par Nesrine Chaabouni. 
Ce sera l’opération « Feux rouges » aux carrefours stratégiques de la capitale. Près de 100 danseurs seront mobilisés sur l’événement.

Pour la première fois, Tunis Capitale de la danse met en place une Plateforme de la jeune création tunisienne en danse contemporaine. Conçue comme un tremplin au profit des talents émergents, la plateforme accueillera, durant trois soirées, les œuvres des jeunes  chorégraphes-danseurs. Un jury composé de professionnels nationaux et internationaux récompensera les travaux par l’attribution de prix pour la Meilleure chorégraphie, Meilleure interprétation féminine, Meilleure interprétation masculine, le Prix du public.

Maintenir les liens entre générations, croiser les regards, mettre en évidence les filiations ou les ruptures éventuelles, c’est aussi la mission d’un festival. Grand angle de vision, donc, pour les chorégraphes confirmés dont les œuvres, à la fois, très personnelles et innovantes, se distinguent sur les scènes d’ici et là-bas. Comme figures de la diaspora tunisienne, Héla Fattoumi, le duo Hafiz Dhaou-Aïcha M’Barek, Seifeddine Mannaï qui trace son chemin, se plaisent, à chaque fois, à confronter leur travail  au regard d’un public qu’ils savent exigeant.

Des personnalités telles que Maguy Marin, Angelin Prejlocaj, Kafig, Thiery Smith, Abou Lagraa, Hela Fattoumi, Eric Lamoureux ; véritables emblèmes internationale de la danse contemporaine font partie de la programmation où l’Institut Français nous accompagne sur toute notre programmation qui fait de lui une partenaire privilégié et coproducteur.

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