Spectacle "El Zaglama"
"عرض "الزقلامة
Spectacle "El Zaglama" avec:
El hayeb : Rochdi Belgasmi
El zaglem : Cheb Bchir
El nabar : Lassaad Ben Abdallah
Assistant nabar: Hassib Jeridi
So et lumières : Taha Jabari
Costumes et maquillage : Abdessalem Jmal
Conception de l’affiche : Mohamed Amine Jouini
Production : Arts Distribution ciné-théâtre Le Rio
Dans le spectacle El Zaglama, le travail a été basé sur plusieurs axes:
- Premièrement des arts de la présence à Voir avec une dizaine de chants, de la parole, des mouvements, des gestes et de la danse ainsi que des costumes et de la lumière. Toutes ces composantes se trouvent liées par une fable à venir que le spectateur construira dans la durée.
- Deuxième objectif et non le moindre, L'équipe du spectacle a exploré une mémoire orale éparpillée qui n’a pratiquement jamais été réunis dans un corpus : la relation à l’Autre à travers les chants populaires. L’Autre comme colon, protecteur, soldat mais aussi comme axe de désir. Parallèlement nous avons pris comme point de départ du mouvement : la danse traditionnelle.
"Mais tout ce côté du patrimoine immatériel ne m’a toujours intéressé que par le fait de ce que je pouvais en faire dans l’ici et maintenant c’est-à-dire lui chercher sa contemporanéité sans pervertir son âme."
La recherche avec Rochdi Belgasmi et Cheb Bchir pendant tous ces mois de travail se résumerait en :
comment donner un discours et un sens immédiats à une oralité confinée, enfermée, sclérosée, en une image folklorique dans la plupart des interprétations artistiques relevant beaucoup plus de l’ethnologie que de la création.
Spectacle de patrimoine oral à plusieurs variables composé d’une dizaine de chants et une quinzaine de performances : geste, mouvement et danse. Le thème générique étant l’Autre et Nous : Algériens, Français, Italiens, Allemands, Américains seront présents dans ce spectacle de la mémoire récente
Les corps créent les lignes et les courbes, la voix produit des ondes : les coups, portés à la peau de bouc tendue, font le rythme. Les chaines, l’enfermement sont tatoués sur la peau des hommes : ils cherchent la fuite, l’espoir, l’arc en ciel. Les costumes sont d’une autre époque pas lointaine, les lumières s’inventent comme un éclairage de proximité et de voisinage loin du show et des spotlights. Les artistes racontent des histoires avec comme interface le chant de la mémoire et la parole, la danse, le mouvement, les percussions. Les personnages se racontent et vivent un certain quotidien ou s’entremêlent tension, pouvoir, amitié, rires dans un huis clos écrit pour un discours différent.