Un ticket pour... l'enfant au cinéma
تذكرة إلى …الطÙÙ„ ÙÙŠ السينما
Pourquoi l'enfant au cinéma?
Quelle est la spécificité du jeu chez l’enfant acteur?
En quoi son travail d’interprétation diffère-t-il de celui d’un adulte ou d’un non-professionnel?
L'enfant au cinéma nous renvoie au problème du temps, envisagé de manière différente selon les civilisations qui l'ont façonné ; il interroge notre mémoire, individuelle et collective, il interroge nos " premières fois ". De plus, en tant qu'enfant-acteur ou enfant-spectateur, dans sa dimension de victime monstrueuse ou de bourreau angélique, il interroge aussi notre regard d'adulte. Le binôme innocence / perversité est ainsi porteur d'innombrables figures, où l'ambiguïté de l'enfant, la crainte que son univers parfois opaque inspire à l'adulte sont pleinement manifestées. L'intériorité de l'enfant au cinéma, révélée dans sa radicale différence d'interprétation du réel, peut donner à voir l'évanescence des critères moraux, mais aussi et surtout le brouillage symbolique qui fait toute la richesse filmique ; l'esthétique des films présentant une réalité traumatique oscille du drame psychologique à l'épouvante, du gothique au fantastique, d'où l'interrogation métaphysique n'est souvent pas absente.
Quelle est la spécificité du jeu chez l’enfant acteur?
En quoi son travail d’interprétation diffère-t-il de celui d’un adulte ou d’un non-professionnel?
L'enfant au cinéma nous renvoie au problème du temps, envisagé de manière différente selon les civilisations qui l'ont façonné ; il interroge notre mémoire, individuelle et collective, il interroge nos " premières fois ". De plus, en tant qu'enfant-acteur ou enfant-spectateur, dans sa dimension de victime monstrueuse ou de bourreau angélique, il interroge aussi notre regard d'adulte. Le binôme innocence / perversité est ainsi porteur d'innombrables figures, où l'ambiguïté de l'enfant, la crainte que son univers parfois opaque inspire à l'adulte sont pleinement manifestées. L'intériorité de l'enfant au cinéma, révélée dans sa radicale différence d'interprétation du réel, peut donner à voir l'évanescence des critères moraux, mais aussi et surtout le brouillage symbolique qui fait toute la richesse filmique ; l'esthétique des films présentant une réalité traumatique oscille du drame psychologique à l'épouvante, du gothique au fantastique, d'où l'interrogation métaphysique n'est souvent pas absente.