Séance de Débat-dédicaces du Livre "Béji Caïd Essebsi, l'Inspiration Tunisienne"
Quand
La librairie El Moez organise une séance de débat-dédicaces avec Hélé Béji autour de son nouveau livre "Béji Caïd Essebsi, l'Inspiration tunisienne".
L'auteure sera présentée par le journaliste Mohamed Kilani, le Mardi 11 Novembre 2014 à 17h30 au siège de la librairie 23 Rue El Moez ,Menzah 1.
L’auteure :
Hélé Béji, née Hélé Ben Ammar en 1948 à Tunis, est une écrivaine tunisienne.
Agrégée de lettres modernes, elle a enseigné la littérature à l'Université de Tunis avant de travailler à l'Unesco en tant que fonctionnaire internationale. En 1998, elle fonde le Collège international de Tunis qu'elle préside actuellement.
Elle a participé à de nombreux ouvrages collectifs. De plus, elle écrit bon nombre d'articles dans les revues Le Débat et Esprit. Elle reçoit en 1983 le prix de l'Afrique méditerranéenne de l'Association des écrivains de langue française. Elle est l’auteur de plusieurs livres dont Le Désenchantement national, essai sur la décolonisation, Maspéro 1982, L’Œil du jour, roman, Nadeau, 1985 et L’Imposture culturelle, essai, Stock, 1997. Elle a également collaboré à de nombreux ouvrages collectifs sur le tiers-monde et sur les questions du monde arabe.
Le livre :
"La révolution, pour ne pas devenir l'annonce de sombres temps, après avoir été le sourire d'étonnement de l'histoire sur elle-même, trouve avec Béji Caïd Essebsi, dans la leçon de l'histoire, une clé politique. Au-dessus de la politique, par-delà le politique, il y a l'autorité de l'histoire. SI cette autorité n'existe pas, si les anciens opposants à Bourguiba veulent à nouveau faire l’impasse sur l’œuvre de l’indépendance, s’ils ne sont pas capables de se l’approprier et de l’aimer, s’ils ne ressentent pas au fond d’eux cette lueur de gloire anonyme qui brûle comme le souvenir de leurs parents et de leurs ancêtres, eux non plus l’histoire ne les retiendra pas. Qu’ils se montrent plus humbles devant elle, qu’ils réécoutent la plainte blessée de la Patrie dans le sanglot inlassable des petites gens : "Eh, ne sommes-nous pas tous des Tunisiens ?"