Forum "En Avant" avec Riadh Sidaoui
Quand
Le forum "En Avant" organise un séminaire intitulé "La sociologie du terrorisme et de l'assassinat politique" animé par l'écrivain Riadh Sidaoui.
Riadh Sidaoui, né le 14 mai 1967 à Bou Hajla, est un intellectuel, écrivain et politologue tunisien ayant la nationalité suisse.
Il est directeur du Centre arabe de recherches et d'analyses politiques et sociales (Caraps) basé à Genève et rédacteur en chef des sites web d'information arabophone Taqadoumiya depuis 2010 et La Progressiste depuis 2011 qui est censuré en Arabie saoudite. Il publie par ailleurs de nombreux articles universitaires et des études scientifiques, notamment dans des journaux arabes basés à Londres comme Al-Hayat, Azzaman ou encore Al-Quds al-Arabi.
Spécialiste du monde arabe, notamment de l'Algérie, des mouvements islamistes et du processus de démocratisation dans cette région, il est l'un des partisans de la démocratisation du monde arabe et de l'émancipation de la femme musulmane. Il est opposé au wahhabisme saoudien et à ses dérives qu'il considère comme un ensemble de dogmes réactionnaires empêchant toute réflexion intellectuelle. Sidaoui pense que les fondements politiques de l'islam résident dans l'esprit républicain démocratique et non l'esprit monarchique wahhabite. Pour lui, le wahhabisme saoudien est donc un danger qui menace l'islam, les musulmans ainsi que l'humanité entière.
Il attire par ailleurs l'attention sur le fait qu'un grand nombre de militants islamistes fanatiques sont diplômés dans les sciences exactes.
Durant le printemps arabe, il appelle à l’instauration de l’État-providence, qui protège le citoyen, ainsi qu'à l'organisation d'élections locales pour instaurer une vraie démocratie et apaiser la colère des communautés qui refusent le pouvoir central. Dénonçant les autorités et la politique qatarie, qu'il qualifie de dictature absolue en coupure totale avec la démocratie, il préside le « Comité international pour la libération du poète qatari Mohammed Ibn al-Dheeb al-Ajami des cellules du dictateur de Doha », rattaché au Conseil des droits de l'homme des Nations unies.